Des pratiques brutales et coercitives telles que l'ECT et la psychochirurgie violent la promesse du médecin de respecter le serment d'Hippocrate et de «Ne pas nuire».
La solution la plus évidente aux abus psychiatriques décrits dans cette publication serait de ne plus financer les pratiques psychiatriques qui perpétuent ces abus. Si les compagnies d'assurance et les gouvernements ne payaient plus les psychiatres pour administrer des électrochocs qui détruisent le cerveau et pratiquer la psychochirurgie, ces méthodes tomberaient vite dans l'oubli.
Une fois que le psychiatre, qui laisse ses patients dans l'ignorance des traitements efficaces, serait sorti du système, des dizaines d'alternatives possibles feraient leur apparition. Les personnes chez lesquelles ont été «diagnostiqués» des troubles psychiatriques devraient recevoir un examen clinique approfondi par un médecin compétent, non-psychiatre. La fatigue, la perte de repères, le délire, la confusion, l'incapacité de se concentrer, des douleurs inexplicables et des centaines d'autres symptômes peuvent avoir des causes physiques bien connues, que les psychiatres n'examinent jamais à fond avant de prescrire leurs traitements inefficaces et débilitants.
Selon les chercheurs Richard Hall et Michel Popkin, 21 conditions médicales peuvent provoquer l'inquiétude, 12 conditions médicales peuvent causer la dépression, 56 conditions médicales peuvent provoquer des perturbations mentales et 40 types de drogues peuvent provoquer des «symptômes psychiatriques». |